Saint-Omer, les jardins familiaux
Ligue du Coin de Terre et du Foyer, Jardins ouvriers de Paris (porte de Versailles), L. Schrambach éditeur.
Dans les cités des cheminots du PLM, les jardins sont au centre de la cité. Clermont Ferrand, Cité PLM de Montferrand.
Saint-Omer, les jardins familiaux
Le jardin ouvrier est considéré comme un véritable remède à la misère du peuple. Il est appelé en Angleterre "le champ des pauvres" ou encore "le clos des pauvres". Né en Angleterre vers 1820, l’œuvre des jardins ouvriers est poursuivie en Allemagne à Kiel ou il est nommé "le jardin des pauvres". En France, dès 1850, la Confédération de Saint-Vincent de Paul, dans les Ardennes, donne aux plus déshérités des jardins à cultiver. Mais celui qui va théoriser les jardins ouvriers et les faire inscrire dans la loi est l’abbé Jules Auguste Lemire (1853-1928), député du Nord et fondateur de la Ligue du Coin de Terre et du Foyer.
Caricature de Muller 1907, l'abbé Lemire (avec Clemenceau sur la tête), Edition Ribby – série N°3.
Abbé Lemire, homme politique. 2ème collection Félix Potin. Petit format 7,5 x 4 cm.
Campagne de 1914-1915, visite aux ruines d’Ypres du député l’abbé Lemire d’Hazebrouck, ND phot, photo Antony, Ypres N°260315. Sépia.
Caricature de Muller 1907, l'abbé Lemire (avec Clemenceau sur la tête), Edition Ribby – série N°3.
L’Abbé Auguste Lemire (1853-1928), député du Nord et fondateur de la Ligue du Coin de Terre et du Foyer en 1896, à laquelle participent, bien entendu, Siegfried et Picot, pour que “chaque famille ouvrière puisse jouir au moins d’un coin de terre pour le cultiver et s’y garder elle-même”. Elu pour la première fois en 1893, il sera réélu à sept reprises jusqu’à sa mort. Son idéologie est familiale et terrienne : le « Terrianisme ». Comme les statuts de l’association le précisent : "La terre est le moyen, la famille est le but".